Le moulin (à vent) du Sart ou de briques.

Ce moulin a été construit en 1780 par Englebert Cramazone , habitant Bassilly (Dewert, Moulins) de sorte qu'il ne figure ni sur la carte du Chevalier de Beaurain de 1692, ni sur celle de Ferraris dressée pour Bassilly de 1771 à 1778.

Il s'agit d'un moulin-tour en pierre à calotte mobile sur butte.

Privé de sa calotte et de ses ailes, transformé en maison d'habitation, il est depuis son érection, situé dans la rue de la Procession

Nous possédons peu de renseignements à son sujet. Était-il banal, comme les précédents, donc soumis à une redevance à son Altesse Sérénissime le Duc d'Arenberg ? On peut logiquement le supposer puisqu'il a été érigé sur la terre d'Enghien.

L'Atlas parcellaire correspondant au plan Popp dressé pour Bassilly vers 1850 renseigne Marie Josèphe et Pierre Joseph Bettens comme propriétaires et meuniers dudit moulin.

Partie du plan parcellaire Popp dressé pour Bassilly vers 1850.

Encadré, le Moulin de Briques

 

 

 

 

 

 

Cartes postales anciennes du début des années 1920 avec dans le fond, le Moulin du Sart ou de briques

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La tempête dévastatrice qui a sévi dans la nuit du 4 au 5 juillet 1905 a soufflé la calotte du moulin qui a dû subir d'importantes réparations.

En 1925, deux ailes dont les 9/10 e étaient en acier riveté et le 1/10 e restant (le bout) en bois, ont été descendues et vendues à un meunier des Flandres, précise la mémoire collective ; les deux ailes restantes furent, quelques années plus tard, livrées à la démolition.

Photo de 1928

Photos vers 1930

Les deux photos ci-dessus représentent le moulin avec les deux ailes restantes.

A partir de cette année (1925) le moulin fut équipé d'une machine à vapeur et continua de moudre jusqu'en fin 1934 ; les meules furent acquises par René Dubois , dit René du Carli dont la profession accessoire consistait à moudre des céréales “en concassé” ; pour ce faire, il utilisait un moteur diesel pour faire tourner les meules.

Le dernier propriétaire du Moulin de Briques était Josephine Bettens , sans doute descendante des Bettens déjà cités et le dernier meunier au service de Josephine Bettens s'appelait Van Gansberge Paul d'Hellebecq, neveu de Josephine et descendant d'une famille de meuniers.

En 1935, Joséphine Bettens vendit le Moulin de Briques à Mr. Carton , percepteur des postes qui en fit une maison d'habitation, toujours en usage actuellement.

 

 

 

 

 

 

Carte postale datant de 1938

 

 

 

 

 

 

Photo datant de 1988

Photo de 1985.

 

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Ci-dessus, carte postale et photo représentant le Moulin de Briques transformé en maison d'habitation.

Sources  : actes de propriété – mémoire collective – collections privées de cartes et plans anciens – A.G.R., Bruxelles – Dewert, Moulins – Moulins en Hainaut – Archives d'Arenberg – Capucins d'Enghien – Yves Delanoy, la cession de la Seigneurie d'Enghien.

Actuellement il a été racheté par une architecte qui l'a restauré en ajoutant un étage vitré et un nouveau toit octogonal.

Voici le résultat, photo du 15 juin 2020.

 

 

 

 

   
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